
Les post-it c’est pratique pour ce travail.
Ça tient.
Les jours de grand vent bien sûr je m’abstiens.
Très ou peu visible je varie les endroits de disposition.
Et je me positionne.
Disons entre quinze et vingt-cinq mètres.
J’observe la diffusion de ma phrase.
C’est subjectif.
Je ne saisis pas grand chose.
Ça diffuse.
Tête de gondole en espace public.
En deux ans et demie je dirai oui presque deux cents fois.
Disons entre quinze et vingt-cinq minutes à chaque fois.
Répétitions.
Nombreux lecteur.trice.s
Gros succès invisible.
Je jubile.
Quand la phrase infuse bien.
Disons entre quinze et vingt-cinq minutes.
Elle agît.
Délivre son effet.
De relativisation.
Ça ne marche pas toujours.
Pas sur tout le monde.
Disons entre quinze et vingt-cinq pour cent.
J’ai bien pensé à enchaîner sur une nouvelle phrase.
Une suite.
Mais c’est déjà le début d’une histoire, j’ai stressé.
Je me suis re-concentrée.
J’ai varié les lieux de pose.
Dans des ascenseurs de PME.
Dans l’espace café de lieux de co-working.
Dans des vestiaires de musées peu fréquentés.
J’ai pour la première fois osé une autre couleur de post-it.
Délaissant le jaune pour le rose.
Disons entre quinze et vingt-cinq fois plus attirant.
Un nouveau public.
Gros succès invisible.
Je suis revenue au jaune.
La base.
Et puis je me suis dit que la phrase sur Post-it avait bien travaillé.
Je l’ai proposé à TINA en badge.
Une nouvelle vie pour la phrase.
Une nouvelle diffusion dans l’espace public.
Elle agît.
Délivre son effet.
De relativisation.
Ça ne marche pas toujours.
Pas sur tout le monde.
Et quand l’édition sera épuisée.
Je retrouverai ma phrase.
Pour une nouvelle diffusion.
De nouvelles têtes de gondole.
Le badge >>>>
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