Vous lisez TINA online, merci. 100 articles soit environ 500 pages de lecture et une centaine d’images, par 41 auteur.e.s, ce n’est pas rien. Vous lisez TINA online, merci. Le monde ne va pas fort, les individus sont stressés, 100 raisons de déprimer, 500 façons de voir tout cela. Vous lisez TINA online, merci. Les librairies désertes, la culture non-essentielle en crise, les reconversions en cascade. Vous lisez TINA online, merci. Une Europe qui se sur-droitise, s’extrême-droitise, attaquée par la Fédération de Russie, infantilisée par Trump, pilotée par une classe politique trop XXe siècle. Vous lisez TINA online, merci. Des arts à la peine, la manche en crowdfunding, les subventions au compte-goutte avec droits et devoirs avant leur suppression définitive. Vous lisez TINA online, merci. Des récits, des attitudes, des formes, des engagements qui restent forts mais invisibilisés. Vous lisez TINA online, merci. Des autonomies, des communs, des collectifs en difficulté mais bien plus beaux que les individus autocentrés. Vous lisez TINA online, merci. TINA va continuer ses repérages, ses analyses, ses billets d’humeurs, ses décalages, ses lectures, ses marches. Vous lisez TINA online, merci.
TINA online c’est des fictions inédites (#86) (#83) (#81) (#31) (#25) … des critiques de livres (#72) (#47) (#41) (#36) (#29) (#19) … des billets d’humeur (#94) (#93) (#89) (#51) (#40) … des Interviews (#78) (#71) (#53) (#38) (#34) … des biblios, des éditos, des interventions, des évènements, …
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Le numéro 2 de la revue TINA papier s’intitulera « Les I.A. ». Vaste programme où chaque jour une nouvelle annonce, une nouvelle application, de nouvelles conséquences déferlent sur homo sapiens et son cerveau pourtant bouillonnant. Et ce n’est que le début nous dit-on chaque jour. Mes premières notes (déjà dépassées par la fulgurance temporelle insaisissable de l’I.A.) et une photo inspirante.
Inquiétudes
Peurs
Comprendre les implications
Le travail disparaît
Les enjeux et les impacts purée
Skynet ?
Une machine un peu opaque
Une majorité de français se posent des questions
L’essayer c’est l’adopter
Accéder à la connaissance
On est beaucoup dans le stéréotype
La capacité de faire
Ouvrir le champs des possibles
Bullshit
C’est pas qu’un truc d’ingénieur, de geek et de djeunes
Comment l’on passe d’une logique individuelle à une logique collective
En terme d’assistanat c’est absolument fabuleux
Augmenter mes compétences, une minute au lieu de trois mois
Notamment les jeunes, plus les garçons que les filles
Cinquante articles sur TINA online. Merci pour vos connexions, vos lectures.
# Dans un biotope culturel saturé de signes la revue TINA ajuste ses lunettes. Pas évident. # Dans un environnement artistique survalorisant les idées simples voire creuses TINA bifurque. C’est mieux. # Dans un espace culturel marchand sur-diffusant les produits les plus vendables TINA sue à grosses gouttes. Pas toujours facile de ne pas se faire avoir. # Dans un espace culturel aux égo-surdimensionnés et aux attitudes sous-dimensionnées TINA déchiffre. C’est chronophage mais instructif. # Dans un milieu artistique néo-libéralisé dopé à la puissance du marketing TINA tente d’avaler le moins de fake-art possible. Toujours délicat # Dans certains territoires artistiques, subventionnés ou non, la carte de la visibilité n’est plus forcément jouée, TINA ré-ajuste ses lunettes. Bifurquer. # Dans les confirmations du XXIe siècle la réussite commerciale classifie l’intelligence artistique et sa popularité, TINA ne confirme pas. Pas vous ? # La revue TINA tente une expérience politique, artistique, bricologique, évolutive, libre. Rien n’est figé, tout peut changer, de l’équipe aux formes, du travail de fond aux urgences du monde, d’un.e expert.e qui formule quelque chose d’intelligent et d’utile au voisin.e inconnu.e qui vient d’agir ou d’esquisser une réparation du monde. C’est différent. C’est une expérience, un test pour d’autres modes d’implémentations de l’art, de la littérature, des idées et des imaginaires. #
TINA est une revue d’idées, d’imaginaires et de critiques consacrée aux auteur.e.s et artistes qui prospectent, explorent, s’aventurent loin de la facilité commerciale et des répétitions. TINA prend acte de la sclérose et de la désagrégation du tissu institutionnel hérité de l’âge pré-réseau, ne cherche pas à le sauver ou à l’aménager, et n’applaudit pas non plus à sa colonisation par les industries du luxe et des médias. TINA voudrait accompagner et stimuler l’invention d’autres modes d’implémentations de l’art et de la littérature, en périphérie d’institutions dépassées, de supports vieillissants, d’une critique convenue et de marques sans audace. TINA aimerait remplacer l’obsession de l’audience par la constitution de communautés d’attention, pas forcément aussi radicales que celles de l”immédiatisme” d’Hakim Bey, pas forcément en quittant totalement le(s) marchés(s) mais en repensant des éco-systèmes, des solidarités, de nouveaux modes de transmission. TINA tente de rester éveillée face à la prochaine étape de la marchandisation des arts, sa feelgoodisation, son absorption par le divertissement, un tsunami tendance. TINA n’a pas été élevée dans le culte du respect des artistes, tout aussi dépassé.e.s que les autres individus par un monde qu’iels peinent à réparer. TINA est une revue évolutive qui propose des aiguillages, des flux singuliers, des focus multidisciplinaires sur celles et ceux qui osent, recherchent, utilisent la littérature et les arts comme des outils de transmission, d’émancipation, d’évasion et de critique. TINA croit en l’utopie, dans un monde nouveau, des nouveaux combats, des nouveaux langages. TINA pense qu’il n’y a pas d’alternative à la disparition des Arts, que même invisibilisés les Arts pourront continuer à développer leurs imaginaires même si TINA tremble devant les projections culturelles des uns et des autres, d’un côté des comiques et des bons sentiments, de l’autre le culte du patrimoine et ses valeurs rances, au milieu rien ou pas grand chose, une culture non-essentielle nous a-t-on dit récemment.